Projet agrivoltaïque au sol de la Chapelle-Montmartin
Le projet solaire de la Chapelle-Montmartin va permettre la transmission d'une exploitation agricole à un jeune exploitant.
Depuis 2021, nous travaillons avec les acteurs locaux sur le développement de ce projet. Il se situe au cœur de la Région Centre-Val de Loire, dans le département du Loir-et-Cher, sur la commune de la Chapelle-Montmartin.
Notre objectif vise à combiner une production d’énergie renouvelable et une activité agricole durable. Nos priorités se sont portées sur :
- La pérennité de l’activité agricole : grâce à ce projet, un jeune agriculteur s’installera sur une exploitation de plus de 100 hectares dont 25 hectares seront occupés par des panneaux photovoltaïques et un élevage ovin. Ce projet doit permettre la revalorisation de terres à faible potentiel agronomique qui ne sont plus cultivées depuis le départ à la retraite de l’ancien exploitant en 2021.
- L’insertion paysagère et environnementale : pendant plus d’un an, des études ont été menées pour intégrer harmonieusement le projet dans son environnement. Le parc sera notamment clôturé et entouré de haies bocagères. Des mesures environnementales ont aussi été prises afin de favoriser la biodiversité locale.
- La production d’énergie verte : la centrale photovoltaïque permettra de produire chaque année environ 33 000 MWh.
Le projet en quelques chiffres
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28 MWcPuissance installée
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24,5 hectaresSurface du parc
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7 149 foyersNombre de foyers alimentés
Un impact paysager maîtrisé
Photomontages du parc photovoltaïque sans mesures paysagères depuis la route Les Seigneurs.
Photomontages du parc photovoltaïque avec mesures paysagères depuis la route Les Seigneurs.
Calendrier prévisionnel
Questions fréquentes
Depuis ses prémices, le projet de centrale solaire a eu pour objectif d’installer un agriculteur sur l’exploitation des Rochers dont les parcelles ne sont plus cultivées. Le futur exploitant a été choisi par la Chambre d’Agriculture, la Communauté de Communes et les propriétaires des terrains.
La centrale a été conçue pour permettre une double activité avec l’élevage ovin. Statkraft et les propriétaires et exploitants ont travaillé afin de réunir les meilleures conditions d’installation et assurer la pérennité de celle-ci (bâtiments agricoles, habitation à proximité, accès à l’eau, itinéraires de travail etc.)
Un accord juridique stipulant les droits et devoirs de chacune des parties sur le long terme a été signé entre les propriétaires, les exploitants et Statkraft.
Des études environnementales et paysagères ont été réalisées pour permettre une intégration harmonieuse du projet dans son environnement.
Le site n’est pas situé aux abords de monuments historiques, de sites classés ou inscrits au patrimoine. L’intégration paysagère de la centrale prévoit notamment la conservation des boisements et de végétation environnante ainsi que la plantation d’une haie tout autour du parc.
À la suite d’un travail bibliographique, les écologues se rendent sur le terrain afin de répertorier les espèces et habitats présents. Ces visites se déroulent sur une année entière afin de couvrir un cycle biologique complet de 4 saisons. L’étude décrit ensuite l'état initial du site, les impacts de l'implantation et les mesures à mettre en place.
Les parcelles du projet sont situées dans une zone de protection spéciale (Directive Oiseaux – Natura 2000). L’enjeu de l’outarde canepetière a été immédiatement identifié. Pour cette raison, la méthodologie des inventaires a été adaptée : plus de passages sur les terrains ont été prévus afin de s’assurer de sa présence ou non. Cette espèce n’a pas été observée à proximité des parcelles.
Une installation photovoltaïque ne génère pas de gaz à effet de serre, ne produit aucun déchet dangereux et n’émet pas de polluants durant son fonctionnement. Lors du démantèlement, on considère aujourd’hui que 94% des matériaux d’un panneau solaire sont recyclables.
Selon l’Association européenne du photovoltaïque, en 2030 le solaire permettra de réduire les émissions mondiales de CO2 de 1,6 milliard de tonnes par an. A son échelle, le projet de la Chapelle-Montmartin produira environ 33 GWh par an d’électricité verte.
Une centrale au sol entraîne différentes retombées au niveau local. La commune, l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) et le département perçoivent des revenus fiscaux qui participent au développement du territoire. Parmi ces taxes, l’IFER (Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux) s’élève à 3,394 €/kW installé par an.
De plus, le développement de projet solaire photovoltaïque contribue au développement de filières d’emplois spécifiques et non délocalisables liés notamment aux études, à l’installation et à la maintenance du parc. Enfin, le projet permettra l’installation d’un jeune agriculteur sur la commune de la Chapelle-Montmartin.
Nous espérons commencer le chantier en 2027 ; les travaux devraient durer 7 mois.