Projet Agrivoltaïque au sol de Saint-Dizier-Masbaraud
Le projet de Saint-Dizier-Masbaraud fait partie des projets solaires agrivoltaïque novateurs.
Le projet de Saint-Dizier-Masbaraud fait partie des projets solaires agrivoltaïques novateurs. Depuis 2022, nous travaillons avec les acteurs locaux sur le développement de ce projet photovoltaïque au sol qui se situe dans le département de la Creuse, sur les communes de Saint-Dizier-Masbaraud et Janaillat (Région Nouvelle-Aquitaine).
Notre objectif vise à combiner une production d’énergie renouvelable et une activité agricole de pâturage durable. A cet effet nous avons travaillé avec les agriculteurs afin de définir un projet solaire en accord avec leurs exploitations bovines et ovines. Nos priorités se sont portées sur :
· La pérennité de l’activité agricole.
La zone accueillait trois activités principales, une exploitation bovine, une exploitation ovine et des grandes cultures de maïs destiné à la méthanisation. Cette dernière, servant déjà à produire de l’énergie, a été convertie en projet agrivoltaïque avec une extension des zones pâturés.
· La redynamisation des zones humides.
Le site comporte plusieurs zones humides qui ont été altérées, notamment par l’activité de culture agricole. Le plan d’implantation des panneaux solaire évite ces prairies humides et leur réensemencement dans le cadre du projet devrait également permettre de les redynamiser.
· La production d’énergie verte.
La centrale photovoltaïque permettra de produire chaque année environ 37 170 MWh.
Le projet en quelques chiffres
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29,23 MWcCapacité installée
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51,13 hectaresSurface du parc
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7 954 foyersNombre de foyers alimentés
Evolution de la zone d’implantation potentielle du projet Agrivoltaïque Saint-Dizier-Masbaraud
Légende :
Zone d'implantation potentielle (ZIP) initiale : 132ha
Zone d'implantation potentielle (ZIP) réduite suite à la prise en compte des zones humides : 77 ha
Calendrier prévisionnel
Questions fréquentes
Depuis ses prémices, le projet de centrale solaire a eu pour objectif de pérenniser les exploitations agricoles en place. Nous avons travaillé avec les propriétaires et exploitants afin d’adapter la centrale solaire aux besoins des agriculteurs.
La centrale a été conçue pour permettre une triple activité avec élevage bovin et ovin. Statkraft et les propriétaires et exploitants ont travaillé afin de réunir les meilleures conditions d’installation et assurer la pérennité de celle-ci (hauteur des panneaux, zones d’aération, système de trackers, rotation sur site...)
Un accord juridique stipulant les droits et devoirs de chacune des parties sur le long terme a été signé entre les propriétaires, les exploitants et Statkraft .
Une installation photovoltaïque ne génère pas de gaz à effet de serre, ne produit aucun déchet dangereux et n’émet pas de polluants durant son fonctionnement. Lors du démantèlement, on considère aujourd’hui que 94% des matériaux d’un panneau solaire sont recyclables.
Selon l’Association européenne du photovoltaïque, en 2030 le solaire permettra de réduire les émissions mondiales de CO2 de 1,6 milliard de tonnes par an.
Des études environnementales et paysagères ont été réalisées pour permettre une intégration harmonieuse du projet dans son environnement.
Le site n’est pas situé aux abords de monuments historiques, de sites classés ou inscrits au patrimoine. L’intégration paysagère de la centrale prévoit notamment la conservation des boisements et de la végétation environnante.
Une centrale au sol entraîne différentes retombées au niveau local. La commune, l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) et le département perçoivent des revenus fiscaux qui participent au développement du territoire. Parmi ces taxes, l’IFER (Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux) s’élève à 3,394 €/kW installé par an.
De plus, le développement de projet solaire photovoltaïque contribue au développement de filières d’emplois spécifiques et non délocalisables liés notamment aux études, à l’installation et à la maintenance du parc.
À la suite d’un travail bibliographique, les écologues se rendent sur le terrain afin de répertorier les espèces et habitats présents. Ces visites se déroulent sur une année entière afin de couvrir un cycle biologique complet de 4 saisons. L’étude décrit ensuite l'état initial du site, les impacts de l'implantation et les mesures à mettre en place.
Le projet, à l’origine envisagé sur 132 ha, a été fortement réduit afin de prendre en compte les enjeux environnementaux identifiés par les études, notamment les sites Natura 2000 et les zones humides. Ces prairies hygrophiles, fortement altérées au fil des années, ont été recensées dans le cadre du projet et devraient bénéficier d’une redynamisation.
Nous espérons commencer le chantier en 2027 ; les travaux devraient durer 7 mois.